[PDF] Book Full - Hyacinthe

Hyacinthe [PDF] Book Full

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Détails sur le produit

• Rang parmi les ventes : #75537 dans eBooks
  
• Publié le: 2016-12-09
• Sorti le: 2016-12-09
• Format: Ebook Kindle

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.
"Moi j'admire, ébloui, la grandeur des petits"
Par clement roy
Ce livre est la suite de "l'âne Culotte", et il ne peut se comprendre sans avoir lu le premier. C'est le second tome de la trilogie terminée par "Le jardin d'Hyacinthe". Cette fois, il ne s'agit plus de mettre en scène des enfants qui jouent dans une Nature prodigue et bienveillante. Le Lubéron de Bosco est toujours plein de mystères, la Nature est toujours pleine de signes. Mais ce n'est plus le printemps qui réunit les personnages, c'est l'hiver, avec ses contraintes, qui les disperse. On a toujours ce sentiment d'isolement, de vivre une histoire anonyme se déroulant en dehors du monde, mais qui se double de tristesse.Constantin et Hyacinthe, maintenant adultes, malgré une Nature en crise et la lutte des éléments, doivent accomplir leur destin. Ils sont lentement introduits par un narrateur qui ne connait rien des faits s'étant déroulés précédemment: sous la forme d'un journal, il décrit les évènements auxquels il assiste, sans rien y comprendre. Ce qui permet à Bosco de peindre des scènes oniriques et d'une grande poésie, où l'on retrouve la fameuse chandelle décrite par Bachelard ("La flamme d'une chandelle").

4 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.
Incantation à l'indolence
Par MXSL
"Ce livre est plus qu'un récit[...], une incantation qui reflète toutes les nuances du rêve. Le lecteur y retrouvera avec joie les personnages qu'il a connus enfants dans l'Ane Culotte."Avec joie, vraiment ? Oh certes, on retrouve Hyacinthe, le vieux Cyprien, et à peine une ombre de Constantin Gloriot. Leur destin, on ne l'entraperçoit qu'à travers le témoignage falot d'un narrateur dont on ne sait rien, même pas le nom (avatar de l'auteur ?). Ainsi, lorsqu'enfin reparaît le personnage éponyme :"Elle a bu, puis elle a parlé. J'ai oublié ce qu'elle m'a dit. Je ne me souviens que de son visage. Peut-être n'ai-je pas écouté ses paroles. J'entendais les arbres du verger qui gémissaient dans la tempête."Si donc vous avez adoré "L'âne Culotte" et brûlez de connaître la destinée de ses personnages, il vous faudra subir les états d'âme d'un inconnu promenant son indolence exaspérante tout le long d'un roman interminable, écrit dans une langue étrangement pataude. C'est bien du Bosco, mais où est la grâce limpide du volume précédent ? On trouve encore quelques belles pages, mais point l'enchantement quasi-continu auquel il nous avait habitués. Henri Bosco ne serait-il au meilleur de son style que lorsqu'il s'adresse aux enfants ? J'attendrai d'avoir lu plus avant dans son œuvre pour me forger un avis définitif.Pourtant, Gaston Bachelard portait ce roman au nues, s'extasiant sur le mystère de la lampe allumée chaque soir dans la maison de l'Autre (auquel le narrateur s'identifie par moments de façon fusionnelle). Ce n'est pas mon cas, et n'en déplaise à Bachelard, ce roman m'a déçu.

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